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Urisys 1100

Le système Urisys 1100 est un photomètre à réflexion destiné à la lecture des bandelettes urinaires Combur 10 Test UX et Combur 7 Test de Roche Diagnostics. La lecture des bandelettes réactives s’effectue dans des conditions standardisées.
Les résultats sont mémorisés et peuvent être soit édités directement sur l’imprimante intégrée, soit transférés par interface série. Le système Urisys 1100 est destiné au diagnostic in vitro et est exclusivement réservé aux médecins et au personnel de laboratoires autorisés.
Dispositif médical de diagnostic in vitro.

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Spécifications Techniques

Appareil Système Appareil d’analyse semi-automatique pour bandelettes de test urinaire
Type Photomètre à réflexion
  Système de mesure Longueurs d’ondes : 565 nm, 610 nm
  Cadence env. 50 bandelettes /h (mode normal)
env. 100 bandelettes /h (mode rapide)
Capacité d’enregistrement 100 analyses
  Affichage Écran LCD – 2 lignes de 24 caractères chacune
  Imprimante Imprimante thermique
  Certificats CE, UL, CUL
Dimensions Largeur : 15,0 cm
Profondeur : 29,0 cm
Hauteur : 9,5 cm
Poids Env. 0,8 kg
Bandelettes réactives Bandelettes réactives Bandelettes Combur Test®
Paramètre
Nom SG pH LEU NIT PRO GLU KET UBG BIL BL
Test Combur7
Test Combur10 UX
Calibration Bandelettes de calibration Control-Test M
Connexions Interfaces système Prise DIN 5 broches pour le clavier et le lecteur de code-barres
Interface série pour PC et hôte
Protocole hôte Unidirectionnelle, bidirectionnelle ou ASTM (au choix)
Reconnaissance des échantillons Saisie des identifiants d’échantillon via le clavier ou le lecteur de code-barres
Accessoires Type Lecteur de code-barres, clavier
Types de code-barres pris en charge Code 39, Code 128, NW 7 (Codabar), ITF (Interleaved 2 of 5)

Menu Tests

Paramètres des bandelettes réactives Temps de réaction Avantages cliniques
Densité urinaire 60 s La densité urinaire est significative pour la mise en évidence de substances narcotiques et pharmaceutiques dans les urines.
pH 60 s Des urines acides ou alcalines peuvent indiquer un éventuel déséquilibre acido-basique de l’organisme. Une valeur de pH durablement alcalin peut être un signe d’infection des voies urinaires.
Leucocytes 60 – 120 s La numération leucocytaire constitue un indicateur sensible, à un stade précoce, des maladies inflammatoires des reins et des voies urinaires. En cas de pyélonéphrite chronique, une augmentation de la numération leucocytaire est souvent le seul symptôme entre deux crises. Une suspicion de néphrite interstitielle, de tuberculose urogénitale ou même de tumeur peut également être corroborée par l’augmentation de la numération leucocytaire.
Nitrite 60 s La détection de nitrite permet la mise en évidence indirecte, dans les urines, de bactéries responsables de la formation des nitrites. La présence de nitrite dans les urines est un symptôme important d’une infection bactérienne des voies urinaires. L’agent pathogène que l’on retrouve de loin le plus fréquemment en cas d’infection des voies urinaires est E.coli, qui, de la même manière que la plupart des autres germes pathogènes des voies urinaires, transforme les nitrates issus de l’alimentation en nitrites.
Protéine 60 s La protéinurie est fréquente en cas de maladie rénale, mais il s’agit toutefois d’un symptôme non spécifique. Ainsi, une protéinurie ne permet pas de conclure à une néphropathie, pas plus qu’une excrétion normale de protéines dans les urines ne permet d’exclure une telle pathologie. Un taux de protéines urinaires accru doit donc dans tous les cas être élucidé par des méthodes de diagnostic différentiel. Les néphropathies (lien vers les maladies rénales) sont une maladie consécutive fréquente du diabète ou de l’hypertension.
Glucose 60 s Une glycémie sanguine supérieure à 180 mg/dl se traduit par un taux de glucose plus élevé dans les urines. L’acide ascorbique (vitamine C) peut gêner la détection du glucose dans les urines si les bandelettes réactives ne sont pas protégées contre ces interférences.
Cétone 60 s Les troubles du métabolisme, comme le diabète et certaines formes de déséquilibre nutritionnel peuvent provoquer l’excrétion de corps cétoniques dans les urines.
Bilinogène urinaire 60 s Un taux de bilinogène urinaire accru peut être imputable à une hépatite, une cirrhose ou à différentes maladies hémolytiques.
Bilirubine 60 s Tous les processus pathologiques qui provoquent une augmentation de la concentration de la bilirubine conjuguée dans le sérum peuvent aussi induire une augmentation significative du taux de bilirubine dans les urines. À l’origine de ces processus, on trouve notamment des maladies du foie, comme l’hépatite et la cirrhose, ou un blocage des voies d’excrétion biliaire.
Érythrocytes (hémoglobine) 60 s La présence accrue d’érythrocytes dans les urines (hématurie) peut indiquer une maladie des reins ou des voies urinaires. L’origine d’une hématurie est souvent un phénomène inflammatoire, mais elle survient aussi fréquemment en présence de tumeurs (par ex. de tumeurs rénales ou vésicales), en cas de lésions rénales, ainsi que chez la plupart des patients ayant des calculs urinaires, avant même que ces patients développent des symptômes douloureux. L’acide ascorbique (vitamine C) peut gêner la détection du sang dans les urines si les bandelettes réactives ne sont pas protégées contre ces interférences.

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